Bovins de boucherie Hausse inattendue dans les laitières
En femelles allaitantes, les cours sont reconduits. Du côté des réformes laitières, l’offre de la semaine se montre insuffisante pour satisfaire la demande, ce qui oblige les industriels à accorder quelques plus-values dans les bonnes vaches prim’holsteins, normandes et montbéliardes. Cette position inédite à cette saison reflète un marché en tension au niveau de l’offre, face à une demande soutenue en production laitière. En jeunes bovins, les besoins sur le marché intérieur comme à l’exportation restent soutenus.
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Dans le domaine des races à viande, les tarifs restent stables sur l’ensemble des marchés. Les vaches charolaises R= se valorisent entre 4,10 et 4,15 € sur les marchés tandis que leur niveau de prix se tasse à 4,21 € sur la cotation entrée abattoir.
En réformes laitières, les tarifs des vaches prim’holsteins enregistrent une hausse des prix inattendue. Les bonnes vaches se vendent de 3,30 à 3,35 €. Celles de conformation P=3 de plus de 320 kg se négocient entre 3,17 et 3,25 €. Cette détente se répercute sur les taureaux de réformes dont les tarifs progressent entre 3,25 et 3,35 €. Le résultat de cette hausse est la conséquence de la disparition de nombreux élevages, qui ont abondé le marché en volumes mais qui ont également masqué le déficit structurel qui se creusait.
S’agissant des vaches normandes et montbéliardes viandées, la tendance est à la reconduction des prix. Ces dernières se commercialisent entre 3,45 et 3,58 €. Les industriels maintiennent la pression sur les vaches en manque de poids et de finition.
En jeunes bovins, les tarifs restent à la hausse dans un contexte de faibles disponibilités. Les mâles charolais ou limousins U= sont cotés à 4,28 € en entrée abattoir.
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